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Rose de Jéricho

 

la mort encre des riens qui tardent à venir
des tricotis de roches se meuvent
amples et durs

Le signe teint  de sang la chair molle des pierres
rose qui roule n’amasse qu’épines, où le  rouge est mis
posant le fard du feu au  creux gris du silence
l’espoir s’écorche les yeux  à recoudre l’inanité de vivre


(in « Le journal ajourné »)

 

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Lèse-Art | Revue ReMue n°29/30| web design Boris Dutilleul