Paul Nwesla

 

 

 

 

SOLITUDE.

Viens à moi

Ève

Viens

 

Le jardin est grand et

Beaucoup trop de consignes concernant ses arbres

Des fleurs et des fruits pour ravir l'œil

Pourtant c'est mon sein qui demeure avide

 

Viens à nous

Ève

Viens

 

L'ange de lumière rode au-delà des rivières célestes

Je le croise sur les sentes de ma maraude

Aucune passion pour les pommes mes pépins

Je les trouve dans des oranges

 

Viens à nous deux

Ève

Viens

 

L'homme est le mâle l'amour de la chair

Feu de cratère qui me fait surgir de mon prépuce

Pour deux papayes et la pulpe de ta croupe

Je perds volontiers une paire de mes côtes.

 

 

 

NWESLA BIYONG PAUL


 

 

Revue ReMue | Lèse-Art édition | Web Design Krunchyl