SOLITUDE.
Viens à moi
Ève
Viens
Le jardin est grand et
Beaucoup trop de consignes concernant ses arbres
Des fleurs et des fruits pour ravir l'œil
Pourtant c'est mon sein qui demeure avide
Viens à nous
Ève
Viens
L'ange de lumière rode au-delà des rivières célestes
Je le croise sur les sentes de ma maraude
Aucune passion pour les pommes mes pépins
Je les trouve dans des oranges
Viens à nous deux
Ève
Viens
L'homme est le mâle l'amour de la chair
Feu de cratère qui me fait surgir de mon prépuce
Pour deux papayes et la pulpe de ta croupe
Je perds volontiers une paire de mes côtes.
NWESLA BIYONG PAUL