Elle lève les bras
Ni victoire ni ola
dans l’attente vaine
Écartelée
Depuis combien de vies
à poireauter ?
Que cherche-t-elle au ciel de nuits passées
à dénombrer les lambeaux de sa peau d’âme
et de ses peurs froissées ?
Quelqu’un
Elle ne sait ni qui pourquoi
L’a tatouée ordinaire
Lame de fond
des lamés doux
dans les soirs de bal
où jamais elle ne fut invitée
que le premier temps
d’une valse avortée.
Retenue à l’oubli
en laisse des amers
Le vide est sa matière première. |