Titre :
De la pierre soluble dans les eaux du plaisir.
Titre en souffrance :
Clara et le vampire lactophile.
Clara et tous les petits vampires qui essayent de lui téter les nénés. De la pierre soluble dans les eaux du plaisir. Pour Tessa ma nouvelle fiancée. De la corrosion des illusions.
Je dédie ce livre à Clara de la part de son petit Charly adoré. A toutes les autres filles, à mon père qui me regarde en son monde. A Tessa la louve apprivoisée, ainsi qu’à toutes les mouettes du canal véritable steak volant que Tessa regarde avec avidité.
De Karl qui sans pinceaux ni toiles cherche les fleurs à cueillir en ce monde
Vu de l’extérieur tout petit il aimait à peindre des dames toutes nues en circonstances de nuances extrêmes. Regarder les distances capables de construire par évaporation et décantation, semer et regarder les fleurs en pleine croissance. Chercher de la terre afin de lui donner des formes volontaires. Mais en une force centripète il veut entraîner en ses écrits tous les morceaux d’étoiles à rencontrer sa vie
Prière pour une arracheuse de dent.
Heureusement elle sait bien faire les piqûres anesthésiantes cela lui évite de supporter les cris de douleurs de ses patients, la charge d’une fanfare afin que tout le monde s’amuse, mais aussi les retours vers son petit cœur.
Elle fait partie du corps médical, le genre de profession dangereuse ou il en faut d’aller explorer les profondeurs de l’âme et de la souffrance extériorisée en nos petits corps à vivre leur vie sur cette terre.
Comme par exemple, le psychiatre à plonger à l’élastique, pour tenter d’extraire la pierre de la folie dans les profondeurs gluantes de nos matières cervicales !
Comme je suis un vampire au chômage pour cause de destruction totale de dentition ! J’affronte chaque matin toute la complexité des chemins qui mènent à son atelier.
Le soleil au-dessus de moi à ne pas savoir ou il dort, car il se réveille toujours en sens opposé, à bouger tout le temps dans le ciel comme un sujet frappé de réactions thermonucléaires. Changer d’avis sur la notion d’éclairage. Ecraser selon folies toute notion de détermination.
J’aime à ce qu’elle m’arrache les dents comme une libération, les preuves d’un passé en chute dans la poubelle. Je n’ai pas confiance au paléontologue capable de deviner ses propres histoires d’un seul coup d’œil.
Elle est comme goutte de miel, on va me dire que les vampires même s’ils sont au chômage, détestent les gouttes de miel mais il s’agissait juste de regarder les paysages étonnamment structurés en mouvance en sa transparence. Toutes les questions enfermées en d’autres questions à tenter de respirer.
Il s’agit de prier pour elle, pour son aide à la rédemption, car nul n’a dit que le dentier amovible fabriqué de ses mains concernait le monde de la nuit.
Reste à lui signer son bon, certifié conforme, pour son temps au paradis, le reste je lui fais confiance car elle sait très bien faire les piqûres.
Titre sans recours.
Jours sans mots. Résurgence de la dictature du vide. Construction pour contes à dormir debout. Amour et moyens impossibles. Ne pas de se faire dévorer. De l’incommensurable. Ne dire et ne rien dire. Paroles dissoutes en circonstances. Puis aussi tenter de lui parler.
Pas bon de tenter de parler une épée de Damoclès à trancher les deux hémisphères de ma cervelle. On va me dire la force maintient ma colonne vertébrale en droiture. Pourtant goutte de miel n’arrêtais pas de m’ennuyer dans la cour de récréation, à me dire mots que je ne comprenais que quarante-huit heures après.
C’est ainsi que pour échapper à ce désert de page blanche, les deux fils narrateurs enfoncés dans les trous de nez. Je prends le temps de la garnir de petits lapins de m’éclipser afin que choux et carottes posent les points sur leurs I..
Thi et sa guenon à téter le bout de ses nénés.
Tu me demande de le faire du premier jour de notre rencontre. Malgré la pluie et la tristesse potentielle, le temps de te répondre :
Au premier instant de notre rencontre je vais te regarder avec des yeux qui te vont au fond de l’âme. Puis de cette expérience j’en sortirai étonné, je sais que tu me pose cette question parce que tu as peur de ce que je vais faire avec toi. Tu te dis, peut être vais-je t’enfermer dans une cage en te donnant de la nourriture spéciale pour les Thérèses .
Fermer sur toi la porte du congélateur en ma cave pour te présenter comme la reine du surgelé Mais je te laisse à tes pensées, et compte t’expliquer en ce texte clairement ce qu’il t’arrivera en cet instant.
Je vais d’abord te donner un bisou, et le petit bruit que provoquera ce bisou, emporté par le vent de ce jour là, indiquera chemin à prendre. Je prendrai ta main pour suivre le chemin et t’expliquerai tout ce qui se passe. Je te montrerai un nuage suspendu dans le ciel sans ficelles, en l’angoisse qu’il puisse nous pisser dessus. Une girafe perdue en ses circonstances et un lion pris dans les affres de la faim à se dévorer lui-même.
Puis ensemble nous regarderons le soleil qui nous laisse toujours à l’exacte température à l’intérieur de nos corps c’est à dire trente-sept degré virgule quelques chose que j’aie oublié.
Puis tout en te tenant la main et je serais très content, car au travers elle, tu seras au plus prés de moi, alors en cet instant je te montrerai une maison et tout ce qui a en elle, des portes qui s’ouvrent et des fenêtres qui se ferment, des chaises, pour se ronger les ongles les nuits d’angoisses et des lits pour entrer dans la nuit quand on le désire
Puis sur cette même route un arbre à tendre toutes ses branches vers le ciel, à dire désespérément bonjour à Dieu. Racine au plus profond de la terre, à chercher là nappe phréatique emplie de poissons bizarres à nourrir nos pensées communes.
Et là en dessous de cet arbre je te donnerai un bisou sur le nez et cela va te faire loucher
De cet endroit précis, très haut des escaliers et je te tiendrai toujours la main pour les monter et écouter afin de ralentir selon ton souffle.
Là tout au-dessus nous regarderons la ville ta main sera dans la mienne, toutes les rues, toutes les maisons ou les gens qui nous ignorent tente de faire l’amour. Le soir en notre maison à nous, je ferai chauffer de l’eau pour te baigner les pieds fatigués par tout ce voyage et je les caresserai pour qu’ils se reposent. Puis tous tes vêtements, tu seras toute nue et les pointes de tes seins seront toutes dures et moi je te montrerai tout ce qu’il y a en dessous de mes vêtements. Puis nous irons nous coucher dans le lit à me serrer très fort tout en posant ma tête contre ton cœur et toi aussi très fort pour oublier la peur. J’écouterai les battements de ton cœur là tout près des horizons du monde entier. Les rumeurs, les pensées de tous les gens qui vivent et nous nous endormirons tranquille jusqu’au matin.
Autre chose.
Ce matin je me suis lavé les cheveux et les ai bien peignés. Puis je suis sorti sous le vent afin qu'il détruise tout ce beau travail au contact de l’apologie du désordre, ainsi il a nettoyé toutes les poussières en mon cerveau. Puis après, j'ai regardé les photos que tu m'as dites et qui sont de toi.
Ce qui m'a sauté dans les yeux c'est ta réserve ou alors un puits de souffrance caché en un endroit de ta personne avec un couvercle de ciment au-dessus. Comme en un livre sur les monstres qui se l’imaginent et qui pourtant doivent vivre cachés !
Tu m'as demandé de me marier avec toi, et de plus tu ne me pose pas de questions.
Comme si toute l'existence se situait dans les évidences ! Ce serait très amusant car nous pourrions nous promener, regarder les reflets du ciel étincelant dans l'eau, retourner des pierres pour voir ce qui vit là-dessous. Puis tu ne devrais plus jamais te laver car je nettoierai tout ton corps avec ma langue, chaque jour.
Je ne suis pas sûr que les fous peuvent se marier, car au-delà ils ne le seront plus, ils vivront dans les évidences qui pour moi ne sont que le fruit de l'imagination. La vie tourne, actionnée par nos désespoirs. Les fous ne se posent pas toutes ces questions, peu importe le sens de l’abordage pourvu que l’action existe.
Mais pour moi autre chose, la somme de toutes les exceptions à surgir.
J’ai terriblement peur de mourir étouffé, d’une femme en mon lit à m'étrangler la nuit, ressusciter le matin en des réalités mortes où l'habitude des évidences a pris le dessus sur la vie.
J'ai terriblement envie de me promener dans ta tête et d'aller mettre mes mains partout dans ton esprit, je ne te traiterai plus jamais de délicieux morceau de viande, car je suis végétarien et en ce cas menteur aussi.
Ecris-moi plus, car les petits mots que tu m'envoie se transforment en papillons pour visiter les fleurs en croissance à se développer en mon cerveau. Bisous pour toi, partout ou tu existes.
De la pierre soluble dans les eaux du plaisir :
Cette nuit je dormais comme une pierre. Je vivais sans peur, sûr et certain qu'elle était enceinte de moi-même. Et qu'elle attendait le matin pour me déglutir, en donnant un peu plus de soleil en mon cœur.
En cette nuit, difficile d'imaginer les horizons, sentir l'espace temps. La lune en prenait de son temps pour parcourir le ciel, garnie de nuages à lui faire la cour. Tu t'es assise sur cette pierre, elle profitait de tes rondeurs, et du chemin qui commence de ton sexe et qui conduit à ton cœur. Irradie les moments de plaisir et de sensation vers les pointes de tes seins pour les transformer en cratère de volcans emplis des feux qui contiennent la terre.
Comme tu étais assise sur cette pierre à l’odeur délicieuse, tu as essayé d'en mettre dans ton ventre. Face au plaisir tu as continué car toutes les petites bêtes qui vivent là à l'intérieur de toi étaient très contentes de recevoir si bonne nourriture !
A force de manger, c'était toi enceinte de moi, je suis sorti de ton ventre tout prés de la mer en un endroit ou il n'existait rien sinon le ciel comme un brouillard à se dissoudre et effaçait les horizons. Du sable de la même couleur que le ciel, et la mer de la même couleur que le sable, le ciel se dispersait se concentrait en de petites gouttes d'eau au travers desquelles les paysages imaginaient leurs formes futures selon tes désirs.
Le seul guide, le flux et le reflux de la mer comme un battement de cœur qui nous indiquait le chemin à suivre.
Puis comme tu n'avais rien, tu étais toute nue, toutes les petites gouttes d'eau à tomber du ciel, donnaient la confusion de la terre de la mer et du ciel elles se collaient à ton corps pour former des rivières, elles suivaient tous les chemins qu'indiquent tes sillons et les contours de ton esprit tourné vers le plaisir de recevoir tant de lumière diffractée.
Illustration de Charles Dutilleul.
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