Le Collectif Lèse-Art invite des artistes plasticiens ainsi que des auteurs sans pour autant les passer au laser institutionnel dogmatique ou arbitraire Artistes : peintres, dessinateurs, graveurs, sculpteurs, photographes, écrivains, poètes, Lèse-Art recherche des créateurs de tous les bords ainsi que de toutes les origines dans l’unique esprit de collaboration. La tête le corps et la queue du Collectif ? Saborder les gros sabots actuels de l’art-en-marche-qu’ils-disent, récupération séductrice abjecte du marketing ainsi que de notre société si sotte en sommation ! Le but ? Enfourcher la vie et non permettre la fourche rouillée mono-tétanique du capital. Roux leurres en habits tueurs. Prendre des faux « si » pour des lents ternes ! Lèse-Art fournira des bas de pure laine vierge pour réchauffer les artistes lésés par l’art dans un monde intégralement corrompu ainsi que mercantile sans souhaits. Artistes lézardés dans leur moi créateur tel l’édifice de la Civilisation. De l’or ? Non ! Le partage d’abord car la parole est d’art gens et le silence est dehors. L’échange en suite. Entre qui ? Entre artistes de pratiques différentes, entre les artistes et un art retrouvé ainsi que non perverti, entre les artistes et un public largement sollicité par la qualité de référencement du site Lèse-Art. Sans pour cela être englué dans le laisser faire du lard consumériste. En effet, il y a dans le milieu de l’art de bonnes gens qui ne veulent pas avilir salir profiter truander les productions artistiques uniquement à leurs profits rôles comme une énième part du gâteux.Pour le Collectif Lèse-Art Patrick FRASELLE poète et auteur
La revue littéraire en ligne ReMue, émanation du Collectif Lèse-Art, a paru tous les mois, d’octobre 2009 à juin 2012, soit 33 numéros. Le nom de ReMue faisait référence à la mue sans cesse renouvelée des lézards, métaphore pour le travail de création qui est, lui aussi, sujet à de multiples métamorphoses.
ReMue souhaitait, entre autres, donner leur chance à des auteurs nouveaux-venus, sans distinction de nationalité, de langue, d’âge, de sexe, etc. La revue entendait donner la préférence à des textes innovants du point de vue de la langue, et revendiquant un changement de société à tous les niveaux (littéraire, artistique, politique, social).
La revue a bénéficié de l’apport d’auteurs et de critiques littéraires et artistiques confirmés, tout en gardant une place, dans sa rubrique « Le doigt dans l’encre nage », à des personnes n’ayant jamais été publiées.
Outre les éditos, certains numéros présentaient aussi des invités, choisis dans les domaines artistique ou littéraire, que ReMue allait interviewer, la plupart du temps dans leur environnement familier.
La plupart des articles étaient illustrés par des artistes de la galerie Lèse-Art.
Au fil du temps, une nouvelle rubrique a été ajoutée, « Le Lézard ému », qui présentait un artiste plasticien pour lequel le Collectif Lèse-Art avait eu un coup de cœur.
Lèse-Art ouvre les archives de ReMue.
